Au-delà du lugubre
Maison des arts et de la culture de Brompton
Les Jardins Réinventés de la Saint-François, Contrepoids
techniques mixtes-sculpture-installation
contre-plaqué, acrylique, ciment à gypse, cire, encre de chine, encre aquarelle, paillettes, feu
210 x 180 x 170 cm
Parfois, l’obscurité peut être effrayante ou repoussante. Cependant, si on prend le temps de l’apprivoiser, on découvre que chaque part d’ombre dissimule en contrepartie une part de lumière. Avec cette œuvre, Nisin invite à passer au-delà de ses préjugés. En construisant une boite octogonal lugubre et austère, composée de panneaux de contreplaqué peints avec une apparence délabrée, tel un vieux
bâtiment à l’abandon. Si le spectateur s’approche suffisamment de la boîte, il
constatera des trous dans les panneaux. Par ces trous, il pourra apercevoir
l’éclat et la lumière de la peinture abstraite aux couleurs vives, irisées et
pailletées sur les parois intérieures de l’octogone. L’observateur est invité à
pénétrer dans la boîte intimiste pour se ressourcer, contempler l’œuvre ou le
ciel au-dessus de sa tête. Il est alors possible de regarder à nouveau par les
trous pour observer l’endroit d’où il vient, la nature qui entoure l’œuvre, ou
espionner les autres spectateurs intrigués par cette boîte noir dénuer d’esthétisme.
Avec cette construction à l’architecture cartésienne qui s’oppose à une peinture
abstraite aux formes organiques, l’intention de l’artiste est de faire coexister
le malaise et la sérénité dans un parfait équilibre déconcertant. Depuis la
nuit des temps, la lumière à fait contrepoids à la noirceur, tel un diapason
synchronisé sur la rotation de la planète Terre. C’est dans cet état d’esprit
que cette œuvre a été créée.
Empreinte écologique
Maison des arts et de la culture de Brompton
Exposition collective des membres, Les traces qu’on laisse
Techniques mixtes
Prélart, pare vapeur (Tyvek), acrylique, encre aquarelle, cadre en bois traités récupérés
214 x 102 x 8 cm
Rien ne va plus!
Maison des arts et de la culture de Brompton
Les Jardins Réinventés de la Saint-François, Réalité augmentée
techniques mixtes-sculpture-installation
Panneaux de fibres durcies, acrylique, latex, vinyles autocollants
2 250 x 2 250 x 1 800 cm
Étant dans une relation de couple depuis plusieurs années, comme bien d’autres, je remets parfois en question mes choix de vie. Au gré de mes réflexions, je passe en revue avec nostalgie tous les projets réalisés en duo, la famille qui s’agrandit avec les enfants, les acquisitions matérielles et les voyages. En contrepartie, les irritants du quotidien viennent ternir ces souvenirs. Tel un château de cartes, notre vie conjugale se construit un élément à la fois. Si nous ne faisons pas attention à notre château ou si nous y ajoutons une carte de trop, celui-ci peut s’écrouler à tout moment. Pour réaliser ce parallèle, j’ai créé 12 panneaux représentant des éléments figuratifs significatifs dans une relation de couple. Ces panneaux sont conçus, telles les cartes à jouer de notre quotidien. En les surdimensionnant pour que les personnages soient à l’échelle humaine, celles-ci deviennent un miroir de notre réalité. En installant les cartes de la femme et de l’homme gisant au sol, combinées à un assemblage précaire de cartes, je souhaite amener le spectateur à une réflexion sur la vie de couple et la rupture. Avec cette démarche artistique, je ne souhaite pas être défaitiste ou cynique ; je tiens seulement à dire qu’au moment où votre château de cartes s’écroule, la décision vous appartient de le réparer ou de le détruire définitivement.
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